[Ju’ aux Platines] The Evil Within

Avant d’écrire cet article, je me suis longuement demandé ce que j’allais pouvoir y mettre. Je me suis demandé si je n’allais pas faire un guide, sur le jeu et l’obtention du saint Graal, ou plus communément appelé, le trophée de Platine, de Platoche pour les intimes. Jusqu’à ce qu’on me dise que le site PSTHC le faisait déjà très bien, et pour tout dire, ce n’est clairement pas faux. Alors que devais-je faire ? Je vais vous faire une toute petite confidence, j’ai besoin de collectionner. Oui ça n’a pour le moment rien à voir avec les questions posées précédemment mais no stress, vous allez comprendre où je veux en venir. Plus jeune c’était les cartes Pokémon, ou de la WWE. Puis après c’était les skins sur LoL ensuite les figurines POP et encore maintenant, les Pokémon Shinys. Mais il y a aussi les Trophées de Platine. Et ça c’est à mes yeux la fonctionnalité qui manque cruellement à Nintendo (mais je m’égare complètement). J’ai commencé à « Platiner » certains jeux, j’étais encore au collège. Mon tout premier Platine était sur Playstation 3, sur le fameux Prince of Persia : Sables oubliés. Pour la petite anecdote, une après midi alors que je faisais le jeu. Je suis tombé sur un niveau compliqué, j’ai alors, comme tout bon novice, décidé de réduire la difficulté du jeu. Et j’ai alors décroché un trophée caché… Le trophée : « Notre petit secret » avec comme description : « Ne vous inquiétez pas, ça restera entre nous. » C’est la première fois de ma vie, que je me suis fais souillé par un jeu vidéo et j’ai trouvé ça si drôle, que je me suis mis en tête qu’il serait le premier jeu que j’aurais l’honneur de compter dans mon palmarès. Mais bref ! Tout ça pour dire que je suis un collectionneur de Platines et par les futurs articles de cette rubrique, j’escompte vous transmettre ce hobby ou plutôt cette passion ou du moins, vous intriguer et vous donner envie d’essayer. Ceci étant dit, je vous propose de vous offrir une promotion. Que vous passiez de ce que vous êtes actuellement, à inspecteur de Police de la « petite » bourgade de Crimson City. Vous signez ? C’est vrai ? Vous êtes partants ?! Merci mon Dieu, signez ici, et au dos de la feuille… Voiiiilà. Bon. Maintenant que vous avez signé ce pacte avec le diable. Je vais vous parler de certaines clauses que vous n’avez pas dû voir au dos de ces copies que vous venez de signer … Bienvenue à vous inspecteur (ou inspectrice bien entendu), dans The Evil Within.

Quoi de mieux que d’inaugurer cette chronique par un énorme câlin ?

Il faut savoir que j’ai joué à The Evil Within il y a de cela plusieurs années. Je l’ai découvert via un trailer Youtube à l’époque. Pour être tout à fait honnête avec vous. À ce moment là de ma vie. J’étais loin d’être aussi téméraire qu’aujourd’hui. Pour vous dire, le seul jeu « d’horreur » que j’avais fait était Resident Evil 5. Il est vrai, ça ne casse clairement pas des briques. Alors j’ai décidé, pour une fois, de prendre mon courage à deux mains. Après avoir claqué quelques euros sur steam pour me prendre cette petite pépite. Je me suis lancé sur ce qui est à mes yeux, LE jeu qui représente au mieux le thème de l’horreur. Bien entendu ça reste subjectif et n’ayant pas eu la chance de poncer tous les « survivals horrors » je ne peux être objectif. Vous incarnez Sebastian Castellanos. Flic de Crimson City, vous êtes accompagné de Joseph et de Kidman (Pas Nicole, déso’) flics également. Notre histoire débute dans un véhicule de Police. Vous devez vous transporter à l’hopital Psychiatrique de Beacon pour intervenir sur une scène macabre. Lorsque vous investissez les lieux, vous comprenez à quel point le jeu sera gore et trash. Vous croisez des dizaines de cadavres au sein du hall de l’asile. Certains encore en train de se vider de leur sang. Au fil du jeu vous cumulerez ces scènes toutes plus sordides les unes que les autres. Vous croiserez des « zombies » , mais aussi des antagonistes importants dont Ruvik, qui est à l’origine de ce mal qui ronge le monde dans lequel se trouve Sebastian, vous aurez des flashbacks et tout comme moi, vous ne comprendrez pas l’histoire avant d’avoir refait le jeu deux ou trois fois pour que chacune des petites pièces du puzzle ne s’assemblent. Le jeu est assez compliqué à comprendre et à switcher entre le présent, les souvenirs et les hallucinations, il vous sera difficile de faire la différence entre le vrai et le faux.

Un des nombreux boss qui embellissent cette merveilleuse abomination vidéo ludique.

Peut être vous demandez vous pourquoi j’ai Platiné ce jeu sans la moindre vergogne alors que je claquais des fesses il y’a de cela quelques années devant Scary Movie. La réponse est simple, le temps a passé. Lorsque que je faisais le jeu pour la première fois j’étais lycéen et assez peureux, étant sur steam qui plus est, je ne voulais pas le faire à 100%, et puis je ne me sentais pas assez fort pour ça. Et en 2018 j’ai voulu faire découvrir ce jeu à ma concubine et je me suis dit « Pourquoi ne pas essayer de rendre hommage au jeu qui aura été pour moi le déclic des jeux d’horreur ? » Alors j’ai commencé à me focaliser dessus. Sachez qu’il y a de nombreux collectibles, vous devrez trouver toutes les statuettes contenant une clé qui vous permettra d’ouvrir les nombreux casiers pleins de munitions ou de gel vert vous permettant d’améliorer vos armes et vos équipements, qui se trouvent dans les différents points de sauvegarde. Vous devrez trouver également, des morceaux de cartes, formant au final une carte géante dans les zones de sauvegardes, en toute honnêteté, ces collectibles n’ont rien d’extravagant et selon moi, il y’avait mieux à faire qu’une pauvre carte comme cela. Néanmoins à défaut d’être originaux, les statuettes sont assez bien cachées et ça rends la tâche corsée. Pour le Platine vous aurez des trophées déblocables uniquement dans certains chapitres, car ils seront lié à une action bien précise à effectuer. Tuer un certain ennemi alors que de base, vous n’en aviez pas la nécessité. Ou alors ne pas attirer l’attention dans une zone bondée d’ennemis. Le panel de trophées que vous aurez à débloquer pour obtenir « le Graal » sont très intéressants et vous obligent à parcourir toutes les fonctionnalités et possibilités que le jeu a à nous offrir. Furtivité, précision, « skill », recherche et réflexion c’est à mes yeux un des jeux que j’ai platiné le plus complet en terme de trophées. Mais là où je veux vous emmener, c’est dans le mode Akumu悪夢 (Cauchemar en Japonais).

Aaaah Laura… L’abomination qui m’aura le plus fait peur dans ce jeu.

Le mode Akumu, est le mode cauchemar du Jeu The Evil Within. Il est le mode le plus dur de cet opus et à plusieurs critères de gameplay, à savoir :

  • Des ennemis plus nombreux et diversifiés.
  • Une IA plus réactive et plus vigilante.
  • Des munitions plus restreintes.
  • Une forte augmentation du nombre de pièges.
  • Une quantité de gel vert moindre.
  • Une mort instantanée au moindre dégât reçu.

« Les personnes qui auront terminé le mode AKUMU s’en vanteront très certainement, car celui-ci requiert à la fois une concentration mentale de haut niveau ainsi que de grandes compétences techniques. »

Shinji MikamiProducteur de The Evil Within

En étant le moins vulgaire possible, comparativement à la difficulté de ce mode, je vais résumé en quelques mots mon expérience de jeu. J’en ai chié ma grosse race. Et je pèse mes mots. Ce mode de jeu m’aura fait hurler, jeter ma manette et m’aura rendu tendu hors jeu. J’y repensais dans le lit, « Et si je passe à gauche de la maison en désactivant le piège suffisamment rapidement pour que l’ennemi ne vienne pas, est ce que ça passe ? » Et forcément, je descendais le soir allumer la console pour essayer quelques fois, pour au final me rendre compte que ça ne passait pas. Bien entendu, le mode Akumu est un point de passage obligatoire pour décrocher le Platine. Aussi, je vous conseille de compléter l’ensemble des trophées avant de vous attaquer au mode Akumu. Pour une seule bonne raison. Après avoir fais le jeu et les chapitres individuellement plusieurs fois, lorsque vous commencerez le jeu et que vous comparerez vos précédentes parties à celle du mode Akumu, vous verrez que la différence est telle, que même le premier niveau sera aussi dur que les derniers du jeu en mode normal. Combien de fois je me suis vu sursauté parce que j’étais sûr d’avoir semé un ennemi et qu’en me retournant il s’apprêtait à m’asséner un coup inéluctablement fatal. Les ennemis étaient bien plus rapide et intelligents c’était effrayant ! Me concernant, j’ai terminé le jeu en mode Akumu après 457 morts. 457. Parfois j’ai eu l’impression d’avoir à faire à un running gag. Je suis mort parfois exactement de la même façon que la précédente, et sachez une chose, je pense que je ne me suis jamais autant insulté et haï qu’en jouant à ce jeu tant le mode est éprouvant.

Ah oui, et en plus de mourir à la moindre petite brindille dans la tronche vous affronterez quelques boss dont certains qui ont la taille d’un immeuble…

Comme je vous l’ai dit, je me suis attaqué à ce mode, lorsque j’ai obtenu tous les autres trophées. J’en suis venu à connaître tout le jeu par cœur. Et qu’on se le dise, le mode Akumu m’a fait redécouvrir chaque Boss du jeu. Et de toute ma vie de gamer, je n’ai jamais rien ressenti d’aussi satisfaisant que de venir à bout de ces créatures sans me faire toucher par elles et en esquivant l’intégralité des pièges. De voir chacun des chapitres se finir en me disant que je touchais au but, petit à petit. La moindre progression était une vraie victoire, là ou quelques semaines plutôt je franchissais le pas à une seule main. De chapitre en chapitre mon habilité et ma capacité à rester furtif s’est perfectionnée. Et pourtant Dieu sait que je suis un bourrin dans l’âme. Mais malheureusement, dans le mode Akumu chaque balle compte. Il m’a fallu du temps pour accepter que je devais mourir, encore et encore pour progresser et comprendre ce qu’il fallait que je fasse. C’est la première fois, qu’en ratant ma cible, une seule et unique fois, je me suis vu recommencer là où j’avais sauvegardé la dernière fois. La moindre balle vous sera utile et vous devrez l’utiliser qu’en cas d’extrême nécessité et par dessus tout, touchez votre cible, en pleine tête.

Une telle fierté que de revoir ce screenshot … J’en suis venu à bout !

En conclusion, je dirais que The Evil Within aurait pu faire partie de ma liste de test, mais je ne me voyais pas aborder le thème des Platines dans un article « test et avis » alors que je comptais ouvrir une rubrique là dessus. D’autant plus qu’à ce jour, ce trophée Ultime de The Evil Within est ma plus grande réussite/fierté de ma collection. Ce jeu m’a procuré de merveilleuses angoisses et je ne regrette nullement mon parcours dessus ainsi que mes longues heures passées à fuir Ruvik ou à exécuter des zombies. Merci à vous d’avoir lu cet article, s’il vous a plu, faîtes le moi savoir dans les commentaires et si vous voyez d’autres choses à rajouter ou à modifier à l’avenir pour les futurs articles, je suis à votre écoute !

Jeu, set et Match !

/!\ LES SCREENS APPARAISSANTS SUR CET ARTICLE SONT ISSUS DE MES SESSIONS DE JEU.

Publié par Zaiirox

Jeune gamer de 25 ans, passionné de jeux vidéos depuis tout petit.

7 commentaires sur « [Ju’ aux Platines] The Evil Within »

  1. Aaah depuis le temps que ce jeu me donne envie, mais que je ne trouve pas le temps d’y jouer. Avec ton article j’ai n’ai plus d’excuses, je dois y jouer et atteindre le graal suprême du Platine.
    Continue comme ça.

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  2. En effet, tu peux être fier. Le jeu de base semble assez exigeant et ne parlons pas de certains défis du platine ! Je n’y ai jamais joué mais ton article en donne un bel aperçu. C’est drôle, car moi aussi je n’étais pas amatrice de jeux d’horreur avant de devenir plus « téméraire ». Et comme tu le dis si bien, on doit calmer nos pulsions de bourrins dans l’âme pour les jeux et trophées nécessitant des compétences d’infiltration, ahah De mon côté, je suis assez satisfaite de mes prouesses sur The Last of Us, même si je n’aurai probablement jamais le platine à cause du mode survivant et surtout du mode online. En tout cas, c’est un plaisir de parler trophées avec toi !

    Aimé par 1 personne

    1. Je suis content de te l’avoir « fait découvrir » ! Ça c’est clair que quand ton passe temps favori c’est de marteler le bouton carré, le fait de revenir à la normal et jouer comme une personne sereine et saine d’esprit ça change ahahah. Il parrait que le Platine de The Last Of us est chaotique aussi, le mode online en a dégouté plus d’un … Également Flo ! Hâte de poster un second article sur cette rubrique pour continuer sur cette lancée 😀

      Aimé par 1 personne

  3. Le platine de The Evil Within, respect ! J’étais déjà fière d’avoir réussi 6 chapitres en mode normal, avant d’abandonner face au boss loup que je n’arrivais pas à vaincre, et je suis passée en facile. Mais vraiment… tu as eu beaucoup de courage et je comprends comment tu as pu criser dessus à ce point. C’est un jeu hyper exigeant (d’où le sentiment de fierté de finir les chapitres !) aux ennemis et boss difficiles, et même en facile ce n’est pas une partie de plaisir, mention à Laura la fille-araignée entre autres. Ça a dû te rendre fou quand même ! Bravo.
    Mis à part ça, c’est effectivement un excellent jeu d’horreur, l’un des derniers à m’avoir mis mal à l’aise. Entre le scénario barré, les niveaux de réalité, la safe room qui disparaît, les nombreux effets visuels illustrant la folie, il intègre et utilise de nombreux codes de façon super intelligente et cinématographique. As-tu fait le 2 ? Le platine est je crois, plus accessible, même s’il y a sûrement encore un mode cauchemar.

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    1. Ahahah merci !! Oui c’est celui dont je suis le plus fier. Le boss loup était particulièrement chiant oui ! Laura… Ahlala quel calvaire de l’affronter ou de se faire courser par elle… J’en ai eu des sursauts à cause d’elle. Elle reflète ce qui me fait peur dans les jeux d’horreur, un peu à la the Grudge ou the Ring. Encore plus quand à la moindre « caresse » sur le visage elle one shoot, c’est éprouvant ahah. Le scénario est fou à mes yeux, un poil fouillu mais très bon. Je fais en ce moment mème le 2 dans le mode le plus dur, le mode classique. Et ben putain que je galère …

      Merci pour ton commentaire !

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      1. Laura, j’en ai encore un frisson en pensant à elle, mais quelle saleté ! Et je suis d’accord pour la peur qu’elle inspire, ce type de fantôme japonais a quelque chose de terriblement dérangeant et flippant. La peau pâle, les sons… Le scénario est touffu à dessein pour mieux nous prendre, je pense, mais fou dans un bon sens. Le 2, t’as du courage… même si je l’ai trouvé plus facile et moins effrayant que le 1 (mais avec de belles trouvailles !), il doit être terrible en mode classique aussi. Bon courage !

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