[Test] A Plague Tale : Innocence – La maladie au’rat raison de vous !

Quels ont été les jeux qui ont marqué votre vie ? Question vaste n’est-ce pas ? Et pourtant, je suis persuadé qu’en lisant cette question vous avez eu une image, un son, ou encore une projection vous ramenant à des mois, ou des années en arrière. Un personnage peut être ? Son côté attachant, ou sa classe ? Ou alors, une musique, aussi entraînante qu’envoûtante ! Introduction étrange non ? Mais je devais commencer par là. Le jeu que je m’apprête à vous présenter est le jeu qui aura marqué une période importante de ma vie. Avant de commencer à rédiger l’article de Hollow Knight, je savais déjà que celui ci allait paraître en second. J’ai beaucoup de choses à vous dire. Vraiment beaucoup, le plus dur va être de ne pas me perdre et surtout de VOUS perdre, que je ne parte pas dans tous les sens, et ça, c’est pas gagné.

Qu’est ce que A Plague Tale : Innocence ?

A Plague Tale : Innocence est un jeu d’Action-Aventure développé par Asobo Studio et édité par Focus Home Interractive. Là où c’est peu commun c’est que, accrochez vous bien, le jeu est aussi français que les pains au choco… que les chocolatines pardon ! Le jeu est français jusqu’au bout des ongles, Asobo Studio est un Studio bordelais et le siège social de Focus’ se trouve à Paris ! Dingue non ? Le jeu est sorti le 14 mai 2019 sur Playstation 4, Xbox one et PC. Pour faire bref, l’histoire se déroule en Royaume de France dans l’ancienne province de Guyenne en 1348, vous n’êtes pas sans savoir qu’en cette période sombre, nous sommes en pleine « Guerre de 100 ans ». (Les plus jeunes apprécieront le petit cours d’histoire au passage.) Qui plus est, la peste noire continue de prendre les vies de millions d’êtres humains à travers le monde. Maintenant que j’ai mis une bonne ambiance de mer**, on va essayer de vous redonner le sourire. Vous incarnez la belle et intrépide Amicia, adolescente Noble de la famille « De Rune » qui se verra malheureusement dans l’obligation d’abandonner le château familial assiégé par linquisition, une organisation Catholique à la recherche du petit frère de la jeune fille : Un jeune garçon du nom de Hugo atteint d’une maladie du sang, que l’organisation religieuse estimera être à l’origine du développement de la peste noire… Elle devra fuir à tout prix dans l’espoir de trouver un remède pour son frère et survivre dans un monde ravagé par la maladie et les rats, un monde sombre qui jusqu’alors leur était caché. Mh… Je suppose que ça ne vous a toujours pas redonné le sourire… Plus j’écrivais, plus je me disais « mais attends, c’est carrément triste ça Ju’. À quel moment ça va redonner le sourire ?! ». Au moins vous l’aurez compris, il ne s’agit pas d’un jeu qui se déroule dans le monde des bisounours, nous entrons dans un univers où la violence et la tristesse vont mettre vos nerfs à vif.

Le « pardon d’être malade Amicia… » me donne les larmes aux yeux.
∘ Une aventure énigmatique

Je suis tombé amoureux d’un jeu sur lequel j’avais, en toute honnêteté beaucoup de craintes. Sans manquer de respect aux artistes français qui ont pondu ce chef d’oeuvre, je craignais une histoire, assez simpliste, une relation entre les deux protagonistes principaux classique et un « univers » qui ne me plaisait pas à la base ça n’aidait pas à être optimiste. Amicia et Hugo m’ont fait taire. Et cela du premier au dernier chapitre, m’arrachant à plusieurs reprises de nombreuses larmes de crocodile. Au début de l’histoire, nous avons deux enfants qui fuient une menace, qui se veut de plus en plus virulente. Vient s’ajouter le mystère des rats qui n’arrange en rien l’état psychologique des deux De Rune. Les deux enfants sont même timides l’un envers l’autre. Hugo qui a toujours été plus ou moins élevé par sa mère, recherche de l’affection et surtout du réconfort auprès de Amicia. Amicia, qui elle fut élevée principalement par son père en revanche, se trouve être légèrement distante. N’ayant jamais été confronté à son rôle de grande sœur, on sent rapidement l’adolescente assez mal à l’aise, on décèle une certaine pudeur qui rends la situation extrêmement touchante. Au fil des chapitres on sent un réel développement de la relation entre les deux enfants au sang noble. Une réelle complicité se développe laissant place à des dialogues attendrissants et pleins de bienveillance. Ce genre de développement n’est pas sans rappeler la relation entre un père et son fils dans un univers où une guerre entre des dieux grecs fait rage… Néanmoins, protéger son frère d’une organisation religieuse délirante et de millions de rats ne doit pas être chose aisée ! C’est pourquoi nos amis de Asobo Studios ont décidé de nous régaler avec une arme de destruction massive, aux grands maux les grands remèdes ! (c’est comme ça qu’on dit, hein ?) Vous n’aurez avec vous, non pas une épée, non pas une lance, non pas un 9mm mais un fronde. Oui oui. Bah eh, vous allez pas vous plaindre ! Dans un jeu d’horreur dont je ne citerais pas le nom, pour fuir une horde de fanatique religieux vous avez seulement une caméra, et vous ne pouvez même pas taper avec, alors on ne juge pas ! Pour vous faufiler à travers la « Guyenne » vous aurez besoin de faire preuve de beaucoup de furtivité et ne vous servir de la fronde qu’en cas d’extrême nécessité. Amicia n’a rien d’une tueuse, ne l’oubliez pas.

Passer dans des lieux sombres et peu fréquentés peut s’avérer utile, mais est-ce bien hors de danger…?

Face à la folie de l’armée de rats et de religieux affamés ou l’inverse, Amicia devra faire preuve d’ingéniosité pour se servir des rats contre les soldats et vice versa pour parvenir à ses fins et protéger le petit Hugo. Au cours de l’aventure vous ferez la rencontre de personnages qui vous aideront dans votre quête.

Comment ça les rats ne savent pas nager ? Et Rémi dans Ratatouille alors ?! (C’est faux il coule.)

Des paysages 5 étoiles

Comme je vous l’ai dit un peu plus haut. L’époque dans laquelle se déroule l’histoire ne m’attirait guère. J’ai malgré tout fait abstraction de mes préjugés et me suis peut être même réconcilié avec cette époque. Le jeu nous offre des décors tout bonnement splendides pour un jeu « AA ». Les paysages champêtres déversant une pluie de feuilles vertes et oranges sur le sol, les nuits de pleine lune éclairées par cette grosse sphère blanchâtre léchant de sa lumière, les corps d’animaux et d’humains déchiquetés par les armes, la maladie, ou les rats. Alors oui, bon, j’ai utilisé l’adjectif « splendide » pour parler des cadavres, je m’explique. J’ai une scène en particulier qui me vient. Il s’agit d’une scène très sombre, il fait jour, mais le ciel est très couvert, la guerre fait ra(t)ge et sur le sol gisant sur des centaines de mètres, des cadavres, des centaines. Il n’y a rien de beau là dedans, vous en conviendrez, néanmoins, la lumière émanant du ciel éclairant tout ces corps sans vie happés par la guerre qui faisait ra(t)ge à cette époque nous assomme de façon magistrale et nous rappelle une nouvelle fois l’horreur de cette époque. Les rayons du soleil qui viennent fouetter les branches des arbres, les feuilles qui s’écrasent sur le sol boueux, visuellement parlant, A Plague Tale : Innocence est une pure merveille ! Il y’a néanmoins des petits bémols, de légers changements de couleurs des tenues de certains personnages qui varient légèrement entre une séquence de jeu, et une cinématique que l’on peut déceler si on s’y penche longuement. Ou bien quelques bugs d’ombres lors des déplacements d’ennemis. Rien d’inexcusable cela dit d’autant plus que lorsqu’on voit à quel point le décor a été travaillé pour permettre aux rongeurs d’apparaître et de prendre la fuite à leur guise, on peut difficilement leur jeter la pierre. Petit « hic » également, même si celui ci n’est vraiment qu’une question de goût et que cela reste purement subjectif, lorsque vous isolez une poignée de rats en pleine lumière, ceux-ci s’évaporent littéralement laissant une petite fumée blanchâtre. Personnellement j’aurais préféré les voir disparaître dans le sol progressivement après qu’ils aient rendu leurs derniers souffle plutôt qu’une disparition par magie. Promis j’ai fini de faire le mec chiant ! D’autant plus que eh, quand on sait qu’ils ont même pas été 60 à bosser sur ce jeu et que malgré tout ils ont réussi à nous produire un petit bijou aussi magnifique en terme de graphisme balayant certains jeux « AAA » je pense qu’on ne peut qu’applaudir.

Amicia prenant Hugo dans ses bras à la merci des rongeurs.

Fermez les yeux et écoutez

L’ost d’un jeu, est pour moi aussi importante que l’histoire et les graphismes. Un jeu qui aura une histoire, disons « classique », avec des graphismes normaux, mais qui néanmoins a une ambiance musicale du feu de Dieu, remontera en flèche dans mon estime. Alors imaginez un jeu aussi beau visuellement que musicalement parlant… A Plague Tale : Innocence a su me transporter, m’a fait revenir dans le passé pour vivre une expérience unique en son genre. Le couinement du cochon, le hennissement du cheval, le piaulement des rats, les bruits de pas, le son d’une pierre heurtant le métal du heaume d’un chevalier. Rien n’a été laissé au hasard, la musique de l’époque ne fait que conforter cette sensation étrange d’être dans un monde qui a existé mais que nous ne connaîtrons jamais plus. (Et pour le coup, vu la gueule de l’époque, ce n’est peut être pas plus mal ! )

Il s’agit du main thème du jeu. Rien qu’à l’écouter, vous savez où vous mettez les pieds.

Un gameplay aussi rapide qu’intuitif mais…

Je vais avoir pas mal de choses à redire sur cette partie de l’article. Beaucoup de bien, mais également des petites choses qui me gênent pas mal. On commence par quoi ? Le bon ou le mauvais ? Le mauvais ? Eh ben on va commencer par le bon, c’est con, si vous aviez choisi le bon j’aurais sélectionné l’inverse … À quoi ça tient quand même … Comme je vous l’ai dit plus haut, votre arme sera une fronde pour venir à bout de vos ennemis, des rats, de la fin du monde, de Donald Trump et de Ashley de Resident Evil 4. (Comment ça je dérive ? ) Mais pas seulement. Plus vous avancerez dans le jeu, plus vous récupérerez des matériaux qui vous permettront de fabriquer de nouveaux projectiles vous permettant de tuer vos ennemis ou de les mener dans la direction opposée à laquelle vous devez aller. Ne l’oubliez pas, A Plague Tale : Innocence est un jeu de furtivité, et la violence n’est pas toujours la bonne solution. Les matériaux que vous trouverez permettront également d’améliorer votre équipement vous rendant plus rapide à tirer à la fronde ou encore vous permettant de transporter plus de matériaux. La prise en main est extrêmement simple, et intuitive vous n’aurez aucun mal à vous sentir à l’aise avec la manette sauf si comme moi vous jouez à 10 jeux à la fois. Maintenant, abordons les plus gros points noirs du jeu. Si a Plague Tale : Innocence n’a selon moi aucun défaut majeur quand il s’agit des musiques et des graphismes, il en a sur le déroulement du jeu. Je m’explique. Le jeu est selon moi assez linéaire. Tout est tracé. La progression se fait via des puzzles assez simple à résoudre, nous n’avons que très très (trop ?) peu de liberté dans le jeu. Nous progressons dans des couloirs, pour arriver à une pièce avec un puzzle. Puis encore un couloir qui donne accès à une pièce non éclairée à allumer pour venir ensuite dans un autre couloir. Vous devrez emprunter, sauf certains cas rare amenant à des « easter-eggs » un chemin qui sera le seul à prendre pour avancer dans l’histoire. Vous n’aurez pour la majorité du temps, pas d’autres alternatives que de suivre un chemin tracé et ce manque de liberté est dérangeant. Le temps paraîtra assez long dans ces moments là et c’est dommage d’autant plus quand on sait que le jeu a une durée de vie estimée entre 10 et 12 heures ce qui est honorable. J’ai une scène en tête où il faut faire preuve de furtivité pour venir à bout des ennemis. Pourtant si vous courrez jusqu’à la sortie, en passant devant une multitude d’ennemis, vous atteignez l’objectif et la cinématique se lance comme si vous aviez « accompli la mission ». Je trouve ça dommage, de passer outre une séquence de jeu qui est censé durer un quart d’heure. Ça gâche un peu le challenge que le jeu est censé nous donner. Autre point négatif majeur, l’intelligence des rats. Un exemple suffira a illustrer mes propos. Vous êtes dehors, un garde armé d’une torche se balade entre les armées de rats. Grâce à un projectile, vous la lui éteignez. Les rats se ruent dessus et le dévorent. Et vous aurez beau rester à côté du cadavre du garde qui se fait grignoter pendant 2 heures, ils continueront de manger. Vous serez comme invisible auprès d’eux. Et ça m’a beaucoup dérangé, ça a retiré énormément de stress aux joueurs et ça a enlevé une partie du côté effrayant des rats, à mon grand regret…

« Bouh. »

À faire absolument

Je suis un joueur qui a pour objectif de platiner le maximum de jeux pour lesquels j’ai eu un coup de cœur. Au vu du test que je viens de vous rédiger, vous vous douterez bien que la linéarité du jeu n’aura rien enlevé à mon amour pour cette œuvre. Et avant de clôturer cet article j’aimerais vous parler de quelques petits détails relatifs à l’obtention du Platine qui ont leur importance ! Comme beaucoup de jeux désormais, a Plague Tale : Innocence contient des items que vous devrez collectionner, chacun d’entre eux créeront des dialogues entre Amicia et les divers protagonistes qui vous accompagneront au cours de l’histoire. Parmi ces « collectibles » il vous faudra remplir l’herbier d’Hugo. Cela consistera à trouver des fleurs, le jeune garçon vous fera un bref résumé de celles ci et vous les déposera dans les cheveux telle un accessoire que vous porterez quelques temps. Les dialogues qui découlent de ces découvertes sont très touchants, c’est pourquoi je vous invite à en trouver le plus possible. Autre petit détail. Certains trophées seront obtenables à condition que vous réalisiez une action en temps voulu. Épargner un membre de « l’inquisition » par exemple, jouer à cache cache avec Hugo, ou alors trouver toutes les cabanes de « l’inquisition » pleines de matériaux ce qui vous aidera grandement dans votre quête. Encore faut il les trouver…

Merci Asobo Studio pour ce jeu sur lequel j’ai passé un temps fou.

Alors oui, le jeu est assez linéaire, les rats mangent très (carrément trop) lentement. Oui le jeu a quelques petits bugs visuels et les énigmes semblent assez simplistes. Il n’empêche que le jeu est une réussite sur le plan visuel, ainsi que musical, la direction artistique a fait un travail magistral. L’histoire est tout simplement géniale, imprévisible et prenante du début à la fin. Le duo Amicia/Hugo est aussi attachant que le duo Kratos/Atreus de God Of War, le jeu figure soyez-en sûr, dans la liste de mes jeux favoris et ce malgré les petits défauts.

Points positifs

  • Un duo Amicia – Hugo qui plaira à tout le monde.
  • Une histoire dirigée d’une main de maître par nos amis d’Asobo’.
  • Des décors aussi sublimes que glaçants.
  • Des dialogues et des objets cachés.
  • Un univers qui effraiera tout le monde.
  • Des OST de folie.
  • Les voix françaises sont un régal pour les joueurs.
  • C’est une fierté de se dire que ce jeu est français !

Points négatifs

  • Une progression linéaire.
  • De légers bugs visuels.
  • Petites incohérences cinématiques/in game
  • Des rongeurs pas si intelligents que ça et adeptes des repas qui s’éternisent.

Tous les screens présents sur cet article, sont issus de mes sessions de jeu. / ! \

Publié par Zaiirox

Jeune gamer de 25 ans, passionné de jeux vidéos depuis tout petit.

18 commentaires sur « [Test] A Plague Tale : Innocence – La maladie au’rat raison de vous ! »

  1. En effet, l’article est très bon et je suis convaincue ! J’avais repoussé l’expérience A plague Tale car les jeux de furtivité ne sont pas mon genre de prédilection. J’aime avoir le choix, même si on va dire que le mode difficile de The last of us m’a soignée, ahah. Du coup, il faudra vraiment que je fasse A plague Tale à l’occasion et je te donnerai mon ressenti. D’autant que, personnellement, j’aime beaucoup les contextes médiévaux. Et félicitations pour ce Platine qui doit beaucoup représenter à tes yeux. Ce serait pas mal qu’on s’échange nos pseudos PS4, non ? Au plaisir de te lire.

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    1. Merci beaucoup une nouvelle fois pour ce retour plus que positif 😭😍 le style furtif dans les jeux me gêne aussi dans le sens où je suis très bourrin ahaha et que j’aime me mettre le défi d’être rapide et précis quand je suis face à un groupe d’ennemis. Mais on se prête au jeu assez facilement et bizarrement on y prends goût ! J’attends de voir ton ressenti sur le jeu et savoir si tu as eu les mêmes sensations que moi ! 😀 Ah bah avec plaisir ! Je te passe l’ID: principal où madame et moi jouons : Zaiiirax.

      À très vite pour de nouvelles lectures ! 😀

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      1. Ahahah le dernier god of war devrait te plaire, as tu eu la chance de t’y risquer ? Oui tu verras la prise en main se fait intuitivement ! J’ai vu ton palmarès de Platine, Bravo ! D’ailleurs a quand le platine dz Jak and Daxter ! 😀

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  2. Je suis ravie de pouvoir lire ton blog en commençant par un article sur A Plague Tale ! J’ai également adoré ce jeu à sa sortie, je l’ai quasiment fait d’une traite en quelques jours tant il était passionnant et sublime, comme tu l’écris bien ! Entre la musique (à tomber et que j’ai beaucoup réécoutée tant elle transporte directement au Moyen-Age), les personnages (Amicia et Hugo sont tellement attachants et leur lien frère-soeur merveilleusement écrit), les décors et les effets de lumière… où là encore je suis restée bien des minutes à regarder des paysages, des panoramas aussi glauques que beaux (je te rejoins totalement… je repense à une certaine scène de cimetière, je ne sais plus si c’est la même que tu décris). C’est vraiment une immersion totale dans ce Moyen-Age fidèlement retranscrit, notamment avec les informations données par les collectibles. Le jeu est quasi-parfait, le côté linéaire ne me gêne que rarement, et le scénario vaut le détour aussi, ça en devient une aventure historique mêlée à un conte très noir et aux liens d’amour, d’amitié, d’opposition entre Bien et Mal très forts. J’attends une suite avec bon espoir !

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    1. Merci pour ce commentaire positif ! On se rejoint sur la plupart des points ! Le jeu est quasi parfait, je rêve d’une suite, avec un Hugo qui aura grandi, le retour de l’inquisition et une amicia aussi téméraire qu’avant. Et quelle fierté de se dire que le jeu est français ! Il n’a rien à envier à qui que ce soit. Juste le fait de repenser au jeu ça me mets des étoiles pleins les yeux. Pour la scène dont tu parles je ne sais pas si tu parles de la scène avec le cheval plein de rats sur le champs de bataille ou alors si tu parles du vrai cimetière où tu dois jouer avec les faisseaux lumineux pour diriger les rats.

      Merci encore pour ce commentaire je suis super content que ça t’ait plu ! Je dois me pencher sur ton article que tu as rédigé pour Flo avec des duos iconiques, faut que je me mette un coup de pied aux fesses !

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      1. Revoir les personnages grandis, ce serait super ! Et oui, on peut être fier d’un jeu comme celui-là. Je pense vraiment qu’ils ont parfaitement réussi leur ambiance, leur musique, en un jeu ils ont ancré un univers, une direction artistique, des personnages, c’est dingue. Pour la scène, c’est celle où ils doivent traverser un champ de cadavres il me semble, donc c’est peut-être la première… Mais il y a tant de belles scènes dans ce jeu (l’étreinte entre frère soeur au milieu des rats, la mise en scène des deux boss finaux, l’église du début, la cathédrale vers la fin…). Il faudra vraiment que je le refasse, notamment pour le platine mais pas que.

        Ahah merci ! Ne t’inquiète pas, l’article restera là ^^

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      2. Je pense que le jeu est tellement magnifique que même après l’avoir platiné c’est toujours aussi agréable de le faire et de redécouvrir les scènes qui nous ont tant ému. Oui c’était cette scène là que j’avais en tête. Bonne chance pour le Platine, il est très plaisant !

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  3. Yeah j’ai enfin eu le temps de le lire ! Pour le test tu prêches une convaincue : A Plague Tale fait partie des jeux indépendants qui m’ont bluffé. Quand on sait qu’Asobo ne faisait, jusqu’à présent, que des adaptations vidéo-ludiques Disney, sortir une telle qualité pour un jeu original c’est brillant. Puis j’avoue que j’ai trouvé amusant que le récit se déroule dans la région bordelaise vu que le studio y réside. Il y aurait tant de choses à dire sur ce jeu. En plus des éléments que tu as toi-même souligné, j’ai beaucoup apprécié les personnages : le fait de faire face à des enfants/ados qui ont les forces et faiblesses de leur âge. Un jeu qui ne va pas hésiter à créer des morts jusque dans les rangs des héros (si je dis flèches sur un pauvre gosse qui sauve ses amis, on sait tous de qui je parle). Et tu me rassures je suis pas la seule à avoir tiqué sur les rats qui disparaissent !

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    1. Ohlalalala cette mort 😭😭 J’en ai chialé, plus que la mort survenue contre un autre ennemi puissant. Le jeu est aussi bon narrativement parlant que esthétiquement parlant. C’est un régal du début à la fin, l’histoire est à mes yeux un réel chef d’oeuvre. (Marre des rats qui se volatilisent par contre, clairement.) Merci beaucoup pour ton commentaire !

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      1. Je crois que c’est la mort qui m’a le plus bouleversé. Surtout si tu réalises la petite scénette annexe juste avant (la visite de la forge) Pour le coup chasser les trophées est même un plaisir puisque ça t’invite à découvrir des petites scènes qui viennent enrichir l’histoire et les collectibles apportent des informations sur l’univers (et on en apprend plus sur ce bout d’Histoire). A Plague Tale a un aspect « jeu éducatif » sans tomber dans les travers du genre. Je le vois bien servir de base pour illustrer des cours. Je croise les doigts pour qu’on recroise la route des de Rune !

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